Mission
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Maître d’ouvrage : Hôtel Saint-Marc / DENARO
Architecte : AAPHM Décorateurs : Britt Moran, Emiliano Salci Paysagiste : Frédérique Collinet Livraison : 2016 |
Entreprises
Macro lot : PCE Plomberie : ECOTHERM Électricité : SCIE Ascensoriste : OTIS Peinture : TPR SAM Serrurerie : EGD Marbre : Atelier du marbre 78 Menuiserie intérieure : AM PRO 27 SARL Montoy Agencement : Battaglia |
Un peu d’histoire …
Au cœur de l’îlot dit « de Choiseul », qui jouxte la place Boieldieu surplombée par l’Opéra-Comique, l'Hôtel Saint Marc, construit en 1791, fut la résidence du Duc de Choiseul, premier ministre de Louis XV, puis le siège du National, journal de la Révolution de Juillet. Cet édifice appartient à une opération de lotissement, réalisée vers 1792 sur les terrains du Duc de Choiseul, par l’architecte Le Camus de Mézières (1). Une ordonnance néoclassique aligne les bandeaux horizontaux de l’entresol et les corniches des étages carrés. Un rythme de baies et de trumeaux s’adapte au site. La nomenclature de chaque travée est dupliquée, constituant un ensemble homogène (2). L’immeuble d’origine était composé au rez-de-chaussée, d’une entrée conduisant à droite à un escalier montant de fond à l’entresol, aux premier et second étages carrés, au troisième étage en mansardes et enfin au grenier. Un passage conduisait aux cuisines et aux offices avec cour. A gauche de la cour, trois remises avec passage conduisaient à des écuries et un escalier montait de fond à l’entresol, au premier étage avec un autre entresol, |
au second étage, au troisième étage en mansardes et aux greniers. L’entresol distribuait 6 pièces, donnant sur la rue Saint-Marc et sur la rue Favart et côté cour, des espaces de service tel qu’une garde-robe. Les étages carrés et l’étage en mansardes reprenaient la distribution et le nombre de pièces de l’entresol (3). Remanié à plusieurs reprises au cours des XIXème (surélévation et première redistribution intérieure) et XXème siècles, le bâtiment fait l’objet, en 2003, d’un changement de destination et d’une campagne de réhabilitation profonde, pour être transformé en bureaux. Outre la restauration des parties inscrites à l’ISMH (façades et les toitures sur rue), la cour intérieure avait été couverte dans son ensemble par une verrière. Notes (1) archives CVP (2) B. Lavergne, J.-F. Mounier, P. Prost, Le lotissement de l’Hôtel de Choiseul, Ecole d’architecture de Versailles, 1982. in Henri Bresler. Les fenêtres de Paris, aperçu historique du XVème siècle à nos jours. Mars 2002 (3) Archives nationales Z 1090, procès-verbal de visite des constructions, daté du 19 août 1792 |